Fermeture hivernale du 2 décembre 2024 au 7 février 2025

LA GRUE DE MANDCHOURIE

 

Genre : Grus


Espèce : japonensis


Répartition géographique : Europe, Asie, Amérique du nord et Afrique


Habitat : Milieu aquatique peu profond, pelouse sèche pour la nidification


Taille : 150 cm


Envergure : 220 à 250 cm


Poids : 7 à 10 kg


Incubation : 31 jours


Couvée: 2 œufs


Alimentation : Insectes, invertébrés aquatiques, poissons, amphibiens, rongeurs, roseaux, herbe, blé …


Statut de protection : Statut IUCN EN – En Danger

Distribution géographique

Les grues japonaises nichent et se nourrissent dans les marais pourvus en eaux profondes. On peut également les trouver dans les zones agricoles, notamment dans les secteurs de rizières, de l’est de la Russie au sud-est asiatique (Chine et Japon inclus).

Description physique

C’est un des plus grands oiseaux volants au monde. Son corps est entièrement blanc si l’on excepte l’extrémité ornementale des ailes et le cou qui sont noirs. La grue japonaise doit son nom anglais (red crowned crane) au capuchon de peau nue écarlate qui couvre le sommet de son crâne. Le dimorphisme sexuel est très faible.

Reproduction

La saison de nidification intervient au printemps et en été. Les grues mettent en scène un rituel dansant qui leur sert à la fois de parades nuptiales et de communication entre les autres membres du groupe. Mâles et femelles poussent des cris à l’unisson avant l’exécution de nouveaux éléments de danse. La grue japonaise est monogame et en général fidèle. Mâle et femelle participent à la construction du nid et se relaient à tour de rôle pour l’incubation.

Comportement

Les grues japonaises sont grégaires et vivent en bandes. Lorsqu’elles lissent leurs plumes avec leur bec, elles étalent sur leur couverture une huile spéciale sécrétée par une glande située sur la partie supérieure de la queue qui contribue à conserver leur plumage dans de bonnes conditions de santé. Elles ont un bec pointu et effilé dont elles se servent comme harpon et qui, grâce à sa forme, rend plus aisé la capture des proies.

Conservation

La chasse et l’urbanisation ont largement contribué à la régression de l’espèce. En 1952, seuls 33 individus peuplaient l’île d’Hokkaido. Cette année là, l’hiver a été rude et les enfants et les fermiers les ont nourries. C’est ainsi qu’est née la tradition de nourrir les grues en hiver et l’existence de sites de nourrissages entretenus par l’Etat. La population s’est stabilisée autour de 600 à 900 spécimens. Un programme de réintroduction a été mis en place en Russie.