LA CHOUETTE CHEVECHE
Genre : Athenee
Espèce : Noctua
Répartition géographique : Europe, Nord de l’Afrique et Asie
Habitat : Bocages et terrains ouverts, zones agricoles, vergers, ruines, déserts …
Taille: 23 à 26 cm
Envergure: 54 à 58 cm
Poids: moins de 200g
Incubation: 28 à 33 jours
Ponte: 3 à 6 oeufs
Alimentation: Carnivore, insectivore
Longévité: 10 ans dans la nature, 20 en captivité
Statut de protection: Statut IUCN : VU Vulnérable
Distribution géographique
Présente dans toute l’Europe ainsi qu’en Afrique du Nord, en Asie centrale et au Moyen-Orient, la chouette chevêche ou chevêche d’Athéna apprécie de vivre aux abords de zones dégagées de type plaines, champs, bocages ou prairies. On la trouve également dans les zones semi-désertiques de son aire de répartition.
Description physique
De la taille d’un petit pigeon, elle a une allure trapue avec une grosse tête ronde, une queue courte et de longues pattes.
Reproduction
Elle installe son nid dans un trou d’arbre, de bâtiment, de falaise ou plus surprenant un tas de pierres voir un terrier de lapin. La femelle pond 3 à 6 œufs qu’elle va couver pendant un mois. Les jeunes, qui naissent couverts de duvet, sont nourris par les parents qui leur apportent petits animaux et insectes. Au bout d’un gros mois, les jeunes prennent leur indépendance et s’envolent vers de nouvelles aventures.
Comportement
Elle prend des bains de poussière ou de sable. Les couples s’unissent et les liens se consolident chaque année. La chouette chevêche possède vingt-deux cris et chants différents. Aussi appelée chevêche d’Athéna, elle a beau faire partie de la famille des strigidés (chouettes et hiboux) aux mœurs volontiers nocturnes, elle n’hésite pas à être active durant la journée, notamment quand elle doit nourrir ses jeunes et on peut assez facilement l’observer à découvert. C’est un rapace territorial et sédentaire. Dans le panthéon des anciens Grecs, elle était l’emblème de la déesse de la sagesse Athéna.
Conservation
Même si elle est relativement commune, la chevêche d’Athéna a cependant maintenant le statut d’espèce « Vulnérable » dans plusieurs régions de France (Alsace, Midi-Pyrénées, Bretagne, Auvergne et Franche-Comté). Elle est notamment victime de l’intensification agricole et l’urbanisation. En installant des nichoirs, des organisations comme la LPO tentent d’enrayer son déclin.