OURS MALAIS
Genre : Helarctos
Espèce : malayanus
Répartition géographique : Asie du Sud-Est
Habitat : Milieu forestier tropical dense
Taille : entre 1,2 et 1,5 mètre
Poids : 27 à 65 kg
Gestation : 95 à 240 jours (implantation retardée)
Nombre de petits: 1 à 2 petits
Alimentation : Omnivore opportuniste
Statut de protection : Statut IUCN VU – Vulnérable
Distribution géographique
Cambodge, Laos, Vietnam, Thaïlande, Malaisie, Sumatra, Bornéo, Birmanie, Inde, Bangladesh et Indonésie.
Description physique
L’ours malais est le plus petit représentant de la famille des Ursidae. Les mâles sont seulement 10 à 20% plus grands que les femelles. Cette espèce possède une fourrure courte, brune à noire avec des marques plus claires sur le museau. Elle se caractérise par une tâche jaunâtre plus ou moins étendue en travers de la poitrine. Cette tâche en forme de U est différente pour chaque individu. Ses grandes griffes recourbées font de cet ours un excellent grimpeur. Elles lui permettent en outre de creuser les troncs et de casser fourmilières et termitières.
Reproduction
Peu de choses sont connues au sujet de la reproduction des ours malais dans la nature. Les jeunes naissent aveugles, sans poils. Ils pèsent environ 300 grammes.
Comportement
L’ours malais est solitaire et surtout actif la nuit. Il est le plus arboricole de la famille des ours: il peut dormir et prendre des bains de soleil en haut des arbres, parfois à plus de 7m du sol. Cette espèce n’hiberne pas, la nourriture dont elle dépend étant disponible tout au long de l’année.
Alimentation
En tant qu’omnivore opportuniste, l’ours malais a un régime alimentaire qui comporte une grande variété d’aliments différents. Il possède une longue langue qui lui permet de prélever insectes et miel dans les ruches et sur les troncs. Il pourra à l’occasion se nourrir de petits rongeurs, oiseaux, lézards… S’il se trouve à proximité de populations humaines, l’ours malais ne dédaigne pas les ordures, le bétail ou les fruits cultivés tels que les bananes.
Conservation
C’est un ours en grand danger d’extinction, du fait de la destruction de son habitat, du braconnage et de son utilisation en médecine traditionnelle. Sa présence en parc zoologique est rare (quelques spécimens en Europe) et sa reproduction en captivité reste difficile. Le Zooparc de Trégomeur souhaite participer pleinement et activement à ce programme d’élevage.
