Le tigre blanc

Distribution géographique

Inde, Mandchourie, Chine et Indonésie.

Origine

Le tigre blanc n’est pas une sous-espèce à part. Il est le résultat d’une mutation génétique apparue naturellement chez le tigre du Bengale (Panthera tigris tigris). Ce tigre comme tous les autres tigres vit en Asie.  Le tigre blanc est incapable de survivre dans la nature. En effet, le tigre chasse ses proies à l’affût. Il doit donc se camoufler afin d’approcher au plus près sa proie pour lui bondir dessus. La robe rayée orange lui assure un excellent camouflage au contraire de la robe rayée blanche.

Description physique

Le poids : entre 180-260 kg pour les mâles et entre 130-160 kg pour les femelles.
Les caractéristiques physiques du tigre en font un excellent chasseur à l’affût. Ses pattes postérieures, plus longues que ses pattes antérieures, lui permettent de bondir, tandis que ses épaules puissantes l’aident à maîtriser de larges proies. Comme la plupart des félins, le tigre a des griffes acérées et rétractiles. Les rayures de sa robe sont uniques pour chaque individu.

Reproduction

La femelle n’est réceptive que quelques jours par an. Durant cette période, les accouplements sont nombreux. Pour les tigres qui vivent dans les forêts tropicales, la reproduction peut se faire tout au long de l’année. Les petits naissent aveugles et pèsent environ 1 kg. La femelle s’en occupera seule jusqu’au sevrage. A l’âge de 8 semaines, les jeunes sont déjà prêts à suivre leur mère, mais ils n’acquièrent leur indépendance que vers l’âge de 18 mois. Ils partiront à la recherche de leur propre territoire vers l’âge de 2 ans.

Comportement

Le tigre est plutôt solitaire, mais l’on a pu constater une tolérance entre mâle et femelle. Généralement, les territoires de deux individus de même sexe ne se chevauchent pas. Les tigres utilisent un large spectre de signaux de communication, permettant entre autre de délimiter ces territoires ou de se rejoindre en période de reproduction.

Alimentation

Le tigre chasse à l’affût, en bondissant sur sa proie. Seule 1 attaque sur 10 ou sur 20 se termine par une prise. Une fois la proie tuée, il la tire dans la végétation dense afin de la protéger d’éventuels opportunistes qui tenteraient de la lui voler. Il peut consommer une grande quantité de viande en une seule fois (20-35 kg).

Conservation

Sur les 8 sous-espèces, seules 5 survivent à l’état naturel et dans des conditions précaires. Les sous-espèces, très proches les unes des autres, se distinguent surtout par la taille et les nuances du pelage.